~ NOUVEAUTES ~
Vers le soleil
IL N'EST RIEN POUR ELLE, MAIS ELLE N'A PLUS QUE LUI...UN BIJOU D'ÉMOTION.
14 août 2018. Tess part vers la Toscane, où elle doit rejoindre pour les
vacances sa fille Sienna et l'oncle de celle-ci, Sacha. Mais alors
qu'elle fait étape chez sa meilleure amie à Gênes, un effroyable
grondement ébranle la maison, et tout s'écroule au-dessus d'elle. Une
longue portion du pont de Gênes vient de s'effondrer, enfouissant toute
la zone. Tess est portée disparue.
Lorsque Sacha apprend la catastrophe, c'est tout leur univers commun qui
vole en éclats. Tous leurs mensonges aussi. Car Sacha n'est pas
vraiment l'oncle de cette petite fille de neuf ans : il est un acteur,
engagé pour jouer ce rôle particulier quelques
jours par mois, depuis trois ans. Un rôle qu'il n'a même plus
l'impression de jouer tant il s'est attaché à Sienna et à sa mère. Alors
que de dangereux secrets refont surface, Sacha sait qu'il n'a que
quelques heures pour décider ce qu'il veut faire si Tess ne sort pas
vivante des décombres : perdre pour toujours cette enfant avec laquelle
il n'a aucun lien légal... ou écouter son coeur et s'enfuir avec elle
pour de bon ?
En attendant, il décide de cacher la vérité à la petite fille, et de la protéger coûte que coûte..
Bleu à l'âme

Joueur talentueux, ancien ailier du XV de France, Christophe Dominici
est brutalement décédé le 24 novembre 2020, à l'âge de 48 ans. La
nouvelle de sa mort a provoqué un choc et une très vive émotion dans le
milieu du rugby et, plus largement, chez tous les amoureux du sport,
chacun se souvenant de ses exploits à Toulon, à Paris et en équipe de
France.
Cette nouvelle édition de l'ouvrage très personnel qu'il a publié en
2007 est enrichi d'une Lettre à mon fils, signée de son père, Jean
Dominici. Quatre personnalités du rugby lui rendent également hommage
dans des préfaces : Yann Delaigue, son coéquipier au Racing Club de
Toulon, Max Guazzini, ancien président du Stade Français Paris, Fabien Galthié,
coéquipier de Christophe Dominici à Paris et en équipe de France,
devenu ensuite son entraîneur, actuel sélectionneur du XV de France, et
Bernard Laporte, ancien sélectionneur et président de la Fédération
française de rugby.
Bleu à l'âme n'est pas une autobiographie comme les autres. Le livre de
Christophe Dominici est une confession bouleversante, celle d'un homme
qui ne cache pas ses doutes et ses souffrances, et qui, sans doute,
portait en lui les germes du drame à venir. Douleur immense de la perte
brutale d'une grande soeur adorée ; dépression terrible lorsque sa femme
Ingrid décide de le quitter. Jamais impudique mais toujours sincère,
Christophe Dominici met à nu ses paradoxes, les subtilités du psychisme
d'un champion d'exception. Le portrait d'un joueur vif et subtil, tantôt
désarmant de simplicité, tantôt fougueux, à qui la vie a beaucoup donné
mais aussi beaucoup repris.
La dame de Reykjavik t.3 ; la dernière tempête
La terrible tempête de neige qui s'abat sur l'Islande aurait dû décourager les plus téméraires de s'aventurer à l'extérieur.
Ils l'ont pourtant fait.
Ce couple n'aurait jamais dû laisser entrer chez eux un inconnu. Il l'a pourtant fait.
Un invité indésirable. Un mensonge innommable. Un meurtre. Tous ne
survivront pas à cette nuit. Et l'inspectrice Hulda, chargée de
l'enquête, continuera d'être hantée par ses fantômes très longtemps
encore.
La nef des fous ; des nouvelles du Bas-Empire

Sous la forme d'une éphéméride, et ce sur presque tous les jours de
cette année 2020, je consigne chaque délire dont notre temps est
capable.
Dans ce journal se croisent une petite fille de huit ans qui veut
changer de sexe depuis l'âge de quatre ans ; des égorgeurs présentés
comme de pauvres victimes d'elles-mêmes ; une jeune fille qui ne va plus
à l'école et prophétise la catastrophe climatologique dont le clergé de
son pays nous dit qu'elle est le Christ ; des femmes qui vendent des
enfants pendant que d'autres les achètent ; l'Église catholique qui
court après les modes du politiquement correct ; le journal Libération
qui se dit progressiste en célébrant la coprophagie et la zoophilie ;
des végans qui militent contre les chiens d'aveugles ; une
anthropologue qui trouve qu'il y a trop de dinosaures mâles et pas assez
de femelles dans les musées ; des pédophiles qui achètent des viols
d'enfants en direct sur le Net ; un Tour de France qui commence au
Danemark et un Paris-Dakar ayant lieu en Amérique du Sud ; un parfum
élaboré par une femme à partir des odeurs de son sexe ; un chef de
l'État qui, entre autres sorties, se félicite que ses ministres soient
des amateurs ; Le Monde qui estime courageuse une mise en scène
théâtrale qui présente Lucien de Rubempré en femme ; le pape et Tariq
Ramadan pour qui le coronavirus est une punition divine - et autres
joyeusetés du même genre... Entre rire voltairien et rire jaune, cette
Nef des fous est un genre de journal du Bas-Empire de notre civilisation
qui s'effondre.
M. O.
Développement (im)personnel ; le succès d'une imposture
« L'authenticité en 5 leçons », « La confiance en soi : mode d'emploi »,
« Les 10 recettes du bonheur »... Les librairies sont envahies
d'ouvrages qui n'en finissent pas d'exalter l'empire de l'épanouissement
personnel. Nous voici propulsés dans la « pensée positive » qui
positive plus qu'elle ne pense ! Comment le développement serait-il «
personnel » quand guides et manuels s'adressent à chacun comme à tout
autre ?
Pourquoi le développement personnel rencontre-t-il un tel engouement ?
Sur quels ressorts psychologiques et philosophiques prend-il appui ?
L'accomplissement de soi ne serait-il pas à rechercher ailleurs que dans
ces (im)postures intellectuelles et comportementales ?
Pour lutter contre les charlatans du « moi », Julia de Funès les oppose aux grands philosophes qui permettent à chacun de mieux affirmer sa pensée et vivre sa liberté.
La fabrique des pandémies ; préserver la biodiversité, un impératif pour la santé planétaire

« Voir un lien entre la pollution de l'air, la biodiversité et la
covid-19 relève du surréalisme, pas de la science ! », affirmait Luc
Ferry en mars 2020, accusant les écologistes de « récupération politique
». Voilà un philosophe bien mal informé. Car, depuis les années 2000,
des centaines de scientifiques tirent la sonnette d'alarme : les
activités humaines, en précipitant l'effondrement de la biodiversité,
ont créé les conditions d'une « épidémie de pandémies ».
C'est ce que montre cet essai, mobilisant de nombreux travaux et des
entretiens inédits avec plus de soixante chercheurs du monde entier. En
apportant enfin une vision d'ensemble, accessible à tous, Marie-Monique
Robin contribue à dissiper le grand aveuglement collectif qui empêchait
d'agir. Le constat
est sans appel : la destruction des écosystèmes par la déforestation,
l'urbanisation, l'agriculture industrielle et la globalisation
économique menace directement la santé planétaire.
Cette destruction est à l'origine des « zoonoses », transmises par des
animaux aux humains : d'Ébola à la covid-19, elles font partie des «
nouvelles maladies émergentes » qui se multiplient, par des mécanismes
clairement expliqués dans ce livre. Où on verra aussi comment, si rien
n'est fait, d'autres pandémies, pires encore, suivront. Et pourquoi,
plutôt que la course vaine aux vaccins ou le confinement chronique de la
population, le seul antidote est la préservation de la biodiversité,
impliquant d'en finir avec l'emprise délétère du modèle économique
dominant sur les écosystèmes.