mercredi 24 février 2021

~ NOUVEAUTES ~

 

Vers le soleil

IL N'EST RIEN POUR ELLE, MAIS ELLE N'A PLUS QUE LUI...UN BIJOU D'ÉMOTION.

14 août 2018. Tess part vers la Toscane, où elle doit rejoindre pour les vacances sa fille Sienna et l'oncle de celle-ci, Sacha. Mais alors qu'elle fait étape chez sa meilleure amie à Gênes, un effroyable grondement ébranle la maison, et tout s'écroule au-dessus d'elle. Une longue portion du pont de Gênes vient de s'effondrer, enfouissant toute la zone. Tess est portée disparue.

Lorsque Sacha apprend la catastrophe, c'est tout leur univers commun qui vole en éclats. Tous leurs mensonges aussi. Car Sacha n'est pas vraiment l'oncle de cette petite fille de neuf ans : il est un acteur, engagé pour jouer ce rôle particulier quelques jours par mois, depuis trois ans. Un rôle qu'il n'a même plus l'impression de jouer tant il s'est attaché à Sienna et à sa mère. Alors que de dangereux secrets refont surface, Sacha sait qu'il n'a que quelques heures pour décider ce qu'il veut faire si Tess ne sort pas vivante des décombres : perdre pour toujours cette enfant avec laquelle il n'a aucun lien légal... ou écouter son coeur et s'enfuir avec elle pour de bon ?

En attendant, il décide de cacher la vérité à la petite fille, et de la protéger coûte que coûte..

 


Bleu à l'âme 


Joueur talentueux, ancien ailier du XV de France, Christophe Dominici est brutalement décédé le 24 novembre 2020, à l'âge de 48 ans. La nouvelle de sa mort a provoqué un choc et une très vive émotion dans le milieu du rugby et, plus largement, chez tous les amoureux du sport, chacun se souvenant de ses exploits à Toulon, à Paris et en équipe de France.
Cette nouvelle édition de l'ouvrage très personnel qu'il a publié en 2007 est enrichi d'une Lettre à mon fils, signée de son père, Jean Dominici. Quatre personnalités du rugby lui rendent également hommage dans des préfaces : Yann Delaigue, son coéquipier au Racing Club de Toulon, Max Guazzini, ancien président du Stade Français Paris, Fabien Galthié, coéquipier de Christophe Dominici à Paris et en équipe de France, devenu ensuite son entraîneur, actuel sélectionneur du XV de France, et Bernard Laporte, ancien sélectionneur et président de la Fédération française de rugby.
Bleu à l'âme n'est pas une autobiographie comme les autres. Le livre de Christophe Dominici est une confession bouleversante, celle d'un homme qui ne cache pas ses doutes et ses souffrances, et qui, sans doute, portait en lui les germes du drame à venir. Douleur immense de la perte brutale d'une grande soeur adorée ; dépression terrible lorsque sa femme Ingrid décide de le quitter. Jamais impudique mais toujours sincère, Christophe Dominici met à nu ses paradoxes, les subtilités du psychisme d'un champion d'exception. Le portrait d'un joueur vif et subtil, tantôt désarmant de simplicité, tantôt
fougueux, à qui la vie a beaucoup donné mais aussi beaucoup repris.

 

 

La dame de Reykjavik t.3 ; la dernière tempête

 

 

La terrible tempête de neige qui s'abat sur l'Islande aurait dû décourager les plus téméraires de s'aventurer à l'extérieur.
Ils l'ont pourtant fait.
Ce couple n'aurait jamais dû laisser entrer chez eux un inconnu. Il l'a pourtant fait.
Un invité indésirable. Un mensonge innommable. Un meurtre. Tous ne survivront pas à cette nuit. Et l'inspectrice Hulda, chargée de l'enquête, continuera d'être hantée par ses fantômes très longtemps encore.

 


 



La nef des fous ; des nouvelles du Bas-Empire


Sous la forme d'une éphéméride, et ce sur presque tous les jours de cette année 2020, je consigne chaque délire dont notre temps est capable.
Dans ce journal se croisent une petite fille de huit ans qui veut changer de sexe depuis l'âge de quatre ans ; des égorgeurs présentés comme de pauvres victimes d'elles-mêmes ; une jeune fille qui ne va plus à l'école et prophétise la catastrophe climatologique dont le clergé de son pays nous dit qu'elle est le Christ ; des femmes qui vendent des enfants pendant que d'autres les achètent ; l'Église catholique qui court après les modes du politiquement correct ; le journal Libération qui se dit progressiste en célébrant la coprophagie et la zoophilie ; des végans qui militent contre les chiens d'aveugles ; une anthropologue qui trouve qu'il y a trop de dinosaures mâles et pas assez de femelles dans les musées ; des pédophiles qui achètent des viols d'enfants en direct sur le Net ; un Tour de France qui commence au Danemark et un Paris-Dakar ayant lieu en Amérique du Sud ; un parfum élaboré par une femme à partir des odeurs de son sexe ; un chef de l'État qui, entre autres sorties, se félicite que ses ministres soient des amateurs ; Le Monde qui estime courageuse une mise en scène théâtrale qui présente Lucien de Rubempré en femme ; le pape et Tariq Ramadan pour qui le coronavirus est une punition divine - et autres joyeusetés du même genre... Entre rire voltairien et rire jaune, cette Nef des fous est un genre de journal du Bas-Empire de notre civilisation qui s'effondre.
M. O.




Développement (im)personnel ; le succès d'une imposture


« L'authenticité en 5 leçons », « La confiance en soi : mode d'emploi », « Les 10 recettes du bonheur »... Les librairies sont envahies d'ouvrages qui n'en finissent pas d'exalter l'empire de l'épanouissement personnel. Nous voici propulsés dans la « pensée positive » qui positive plus qu'elle ne pense ! Comment le développement serait-il « personnel » quand guides et manuels s'adressent à chacun comme à tout autre ?
Pourquoi le développement personnel rencontre-t-il un tel engouement ? Sur quels ressorts psychologiques et philosophiques prend-il appui ? L'accomplissement de soi ne serait-il pas à rechercher ailleurs que dans ces (im)postures intellectuelles et comportementales ?
Pour lutter contre les charlatans du « moi », Julia de Funès les oppose aux grands philosophes qui permettent à chacun de mieux affirmer sa pensée et vivre sa liberté.

 

 

 

La fabrique des pandémies ; préserver la biodiversité, un impératif pour la santé planétaire

 

« Voir un lien entre la pollution de l'air, la biodiversité et la covid-19 relève du surréalisme, pas de la science ! », affirmait Luc Ferry en mars 2020, accusant les écologistes de « récupération politique ». Voilà un philosophe bien mal informé. Car, depuis les années 2000, des centaines de scientifiques tirent la sonnette d'alarme : les activités humaines, en précipitant l'effondrement de la biodiversité, ont créé les conditions d'une « épidémie de pandémies ».
C'est ce que montre cet essai, mobilisant de nombreux travaux et des entretiens inédits avec plus de soixante chercheurs du monde entier. En apportant enfin une vision d'ensemble, accessible à tous, Marie-Monique Robin contribue à dissiper le grand aveuglement collectif qui empêchait d'agir. Le constat est sans appel : la destruction des écosystèmes par la déforestation, l'urbanisation, l'agriculture industrielle et la globalisation économique menace directement la santé planétaire.
Cette destruction est à l'origine des « zoonoses », transmises par des animaux aux humains : d'Ébola à la covid-19, elles font partie des « nouvelles maladies émergentes » qui se multiplient, par des mécanismes clairement expliqués dans ce livre. Où on verra aussi comment, si rien n'est fait, d'autres pandémies, pires encore, suivront. Et pourquoi, plutôt que la course vaine aux vaccins ou le confinement chronique de la population, le seul antidote est la préservation de la biodiversité, impliquant d'en finir avec l'emprise délétère du modèle économique dominant sur les écosystèmes.