Pierre-Paul Riquet (1609-1680) ; l'incroyable aventure du canal des Deux-Mers
Le canal des Deux-Mers, devenu canal du Midi sous la Révolution, est l'oeuvre d'un homme de génie : Pierre-Paul Riquet. C'est pourtant durant les dernières années de sa vie qu'il s'attela à cet incroyable chantier. Né à Béziers en 1609, il entra dans l'administration de la gabelle royale jusqu'à devenir fermier général pour le Languedoc et le Roussillon. À 49 ans, il avait acquis une immense fortune. Après avoir habité Castres, Mirepoix, Revel et Toulouse, il acheta le château de Bonrepos. De cet endroit stratégique, il prépara son grand projet : joindre l'Atlantique à la Méditerranée par un canal pour faciliter le commerce en Languedoc et le transport de denrées alimentaires dont le blé et le sel. L'avènement du jeune roi Louis XIV et surtout l'appui de son puissant ministre Colbert lui fournirent l'opportunité nécessaire à ce qui va devenir, avant Versailles, le plus grand chantier du règne du Roi-Soleil. L'entreprise dura près de 15 ans et nécessita jusqu'à 12 000 ouvriers et ouvrières dans des conditions de travail uniques et novatrices pour l'époque. Mais Riquet se heurta à de nombreuses difficultés financières, techniques et politiques. Lorsqu'il mourut à Toulouse en 1680, épuisé par la maladie et les vicissitudes, il ne restait que quatre kilomètres à creuser et une dette abyssale pour ses héritiers. Le canal des Deux-Mers fut néanmoins inauguré le 19 mai 1681. Il est inscrit au Patrimoine Mondial de l'UNESCO depuis 1996.
Le Spirou de... ; pacific palace
Pacific Palace, un hôtel paisible au bord d'un lac qui l'est tout
autant. Spirou regrette déjà d'y avoir fait engager à ses côtés
Fantasio, viré comme un malpropre du Moustique. Car l'ex-journaliste
reconverti en groom n'a vraiment pas la vocation et ne rate pas une
occasion de fâcher M. Paul, leur supérieur hiérarchique.
Mais trop tard pour faire machine arrière : un véritable huis clos est
décrété et l'hôtel se retrouve sans clientèle et avec un personnel
réduit pour accueillir discrètement Iliex Korda, dictateur déchu du
Karajan, petit pays des Balkans. Dans ses bagages, d'imposants gardes du
corps mais aussi Elena, fille du "Grand Guide" au regard envoûtant,
dont Spirou tombe instantanément amoureux.
Alors que Fantasio ne rate pas une occasion
de provoquer l'entourage du tyran, Spirou essaie de comprendre
l'étrange ballet politicien qui se joue presque sous ses yeux.